Est-Eclair du 10/12/2017
Merci Monsieur Peudon, quand on a 13 ans et qu’on a la chance d’avoir un prof comme vous ….
Est-Eclair du 10/12/2017
Merci Monsieur Peudon, quand on a 13 ans et qu’on a la chance d’avoir un prof comme vous ….
Ils ont du mal à se faire entendre les Valaubiens !!!!
La joie s’installe dans l’opposition au projet d’incinérateur car la prise de conscience qu’il faut faire autrement en proposant une vraie politique de prévention (tri+réduction) fait son chemin ….
Même si Permis de Construire ne signifie pas permis d’exploiter, le projet d’UVE avance inexorablement hors du temps de la concertation citoyenne et sans tenir compte des politiques nationales clairement énoncées:
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/traitement-des-dechets
http://www.cyclamed.org/association/partenaires
L’incinération est la solution retenue pour éliminer les MNU. Les unités choisies par Cyclamed sont toutes conformes aux normes environnementales les plus strictes et récupèrent l’énergie. Celle-ci, dégagée sous forme de vapeur et d’électricité, permet de chauffer ou d’éclairer des logements. Elles sont toutes équipées de traitements de fumées conformes à la réglementation, de sorte qu’elles ne présentent pas de risque de pollution atmosphérique.
Nous avons sélectionné 55 unités de valorisation énergétique (cf : rapport d’activité la liste des unités) pour éliminer de façon professionnelle et responsable les M.N.U. dans le circuit pharmaceutique. Afin de privilégier la proximité pour des raisons écologiques, ces unités sont réparties dans chacune des régions.
Nous ne disposons pas des caractérisations des poubelles grise sur l’Aube mais les chiffres nationaux des caractérisations de nos poubelles grises parlent d’eux-même.
Il n’est plus concevable aujourd’hui de laisser brûler des matières premières valorisables.
Brûler ou trier ? mais de toute façon réduire !
En France, environ 35% de nos déchets ménagers sont encore incinérés. Cette industrie coûte cher, tant en investissement qu’en exploitation : plusieurs dizaines, voire centaines de millions d’euros pour les plus grosses usines. Celles-ci émettent des polluants dans l’air, l’eau, et produisent des résidus toxiques issus de la combustion qu’il faut encore prendre en charge. Surtout, brûler des déchets revient à détruire des ressources qui auraient pu être économisées, réutilisées ou recyclées.
Toutes ces raisons ont poussé l’Union européenne, dans une communication officielle de janvier2017 (texte en anglais) et alors que plusieurs directives européennes portant sur l’économie circulaire sont en révision, à réaffirmer sa vision de la gestion des déchets. Selon elle, cette gestion doit désormais se focaliser sur les premiers échelons de la « hiérarchie des modes de traitement » qui guide les priorités dans la prise en charge des déchets, c’est-à-dire la prévention (consistant à éviter de produire des déchets), la réutilisation et le recyclage des déchets.
Plus intéressant encore, la Commission reconnaît les risques de surcapacité d’incinération, et souligne que ce scénario peut créer des blocages structurels à la réduction progressive des déchets à éliminer. Le raisonnement est simple : l’argent investi pour construire un incinérateur ne peut être alloué aux politiques de prévention. De plus, une fois construite, l’usine a besoin de déchets pour fonctionner à plein régime pendant plusieurs dizaine d’année. Une réalité qui peut sérieusement ralentir les velléités de certaines territoires à réduire les déchets et améliorer le recyclage.
Les conclusions de la Commission sont sans appel. Elle préconise aux Etats membres de:
– supprimer les aides publiques à l’incinération des déchets
– accroître les taxes pesant sur ces usines (ce que la France a récemment renoncé à faire),
– et réorienter les financements publics vers des projets tendant vraiment à une économie circulaire.
En conclusion, elle appelle les Etats à instaurer un moratoire sur la construction de nouvelles usines d’incinération.
Cette communication historique reprend donc les éléments clés défendus de longue date par Zero Waste France, afin de mettre en oeuvre une politique zéro déchet, zéro gaspillage. Les promoteurs de nouveaux incinérateurs comme à Ivry, Troyes ou encore La Réunion devront sans aucun doute y prêter attention. Cette communication devrait en outre peser dans l’élaboration en cours des plans régionaux de gestion des déchets.